Le 9 janvier 1936, il y a donc un peu plus de soixante ans, s’est éteint à Paris, à la clinique de la rue Piccini – 16ème arrondissement – Gustave Charles DAGUILHON PUJOL, qui venait à peine de dépasser l’âge de 65 ans.
Pour l’état civil, comme pour ses contemporains, il n’était rien d’autre qu’un officier supérieur en retraite, comme des centaines d’autres, anciens officiers de la guerre 14-18 qui avaient fait leur devoir, qui s’étaient illustré sous les armes où ils avaient gagné galons et décorations, et qui, revenus à la vie civile, un peu oubliés par un monde vivant au présent, achevaient leur existence dans une quasi-indifférence, leur notoriété restant limitée au lieu où ils vivaient et où ils étaient entourés d’une considération locale, et à ce titre DAGUILHON PUJOL était un notable dans le petit village de l’Ariège, Daumazan sur Arize, où il avait élu domicile depuis plus de vingt cinq ans.
Son nom était lié au domaine des Cazalères dont il était devenu propriétaire, sans être pour autant ariégeois d’origine, et à la municipalité, qu’il avait dirigée comme Maire.
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